Bonjour à tous,

Nous avons le plaisir de vous faire découvrir aujourd’hui,  l’une des deux nations îliennes de Cosme, située au nord-est du continent principal dans l’Archipel des Sables. Il s’agit d’anciens pirates devenus avec le temps les plus grands marchands des sept nations.

La République marchande d’Alenghi – les pourvoyeurs

On dit que dans le sang de chaque Alenghien coule l’étincelle marchande et le verbe haut des artistes. La République est l’une des plus vieilles nations de Cosme. Restée neutre durant les guerres du second âge, il fut facile pour le Doge et son Conseil de négocier des accords de libre passage et d’entente commerciale avec les Puissances victorieuses et les nouvelles nations inspirées par les Ainés. A travers les âges, la République marchande se développa par annexion de territoire et ouverture de comptoirs commerciaux le long des fleuves et des côtes de Cosme pour devenir aujourd’hui l’une des premières puissances économiques.

Les affaires commerciales pour les Alenghiens sont choses sérieuses. De puissantes compagnies assurent le commerce maritime et le fret de biens de première nécessité et de produits manufacturés, prélevant au passage une marge de bénéfices considérables. Malgré les prix pratiqués, la plupart des Nations traitent de façon préférentielle avec les compagnies d’Alenghi car elles ne reculent devant rien lorsqu’il s’agit de protéger leurs intérêts. L’expertise de leurs marchands, l’accompagnement armé des cargaisons et leur réseau de comptoirs commerciaux constituent l’une des forces majeures de cette nation.

La compagnie des Argentiers Di Cosmo, spécialisée dans le commerce des devises assure dans chaque comptoir un service de change. Le Ducat, monnaie officielle de la République est par ailleurs acceptée dans de plus en plus de nations.

Au fil des ans, la légendaire beauté de la capitale Rellia et la richesse des familles patriciennes et des compagnies marchandes ont attiré de plus en plus d’artistes qui finirent bien souvent par s’y installer et y développèrent des ateliers. Le dynamisme culturel de Rellia toucha tant la musique, la peinture, l’architecture, la mode que la littérature. Le point d’orgue de ce bouillonnement culturel est bien évidemment le carnaval et les épousailles symboliques du Doge et de la mer.

Les Alenghiens ne s’intéressent que fort peu aux quêtes mystiques. Si dans les échanges commerciaux ils traitent avec respect les croyances des autres nations, cela ne reste pour eux que des croyances. Les seuls dieux reconnus par la République marchande sont les Ducats (leur monnaie), les arts et la technologie, bien supérieurs à tous les Dieux et Aînés des autres peuples.